La plongée est une activité et une discipline sportive qui prête souvent à confusion, à cause des nombreux cadres et usages dans lesquels elle peut s’inscrire. Pratiquée comme loisir ou en compétition, elle touche aussi aux secteurs de la pêche, de la recherche scientifique et même au domaine militaire. Elle prend alors de nombreuses dénominations et adopte des règles qu’il n’est pas toujours aisé de cerner. Ici, nous nous intéressons à la plongée en scaphandre autonome et à ce qu’elle implique. De quoi s’agit-il ? Comment se pratique-t-elle ? Présente-t-elle un danger particulier ? Réponses dans les lignes à suivre.
Définition du concept
La plongée en scaphandre autonome est, avec la plongée en apnée, un type de plongée sous-marine qui se pratique donc en mer, avec tous les aléas naturels qui peuvent se produire à tout moment. Toutefois, contrairement à sa « sœur » qui est classée sport extrême en raison du grand nombre de facteurs de risque liés à la performance, elle se pratique la plupart du temps en tant que loisir, quand elle n’a pas des fins spécifiques. Encore appelée plongée bouteille, elle consiste à s’enfoncer en profondeur dans les eaux marines, muni d’une série de dispositifs dont le plus notable est la bouteille d’air pressurisé. Cette dernière permet au plongeur de respirer sans effort sous l’eau, et de s’y concentrer sur d’autres tâches comme l’observation, la prospection, etc.
Parmi les autres équipements, on peut citer la combinaison isothermique, les palmes pour faciliter la nage, le masque pour voir plus clair, le lestage pour assurer la stabilisation en cas de fort courant, l’ordinateur de plongée pour diverses analyses, le manomètre, etc. Comme vous l’aurez compris, la plongée en scaphandre autonome vise le plus souvent à explorer des aires sous-marines, et c’est souvent une aventure passionnante. On peut découvrir les merveilleuses faunes et flores marines, admirer des paysages d’une beauté incommensurable, et vivre une expérience unique en son genre.
Différences avec les autres types de plongée
La plongée libre est comme mentionné plus haut, considérée comme un sport puisque c’est d’abord l’aspect performance qui est valorisé ici. Sans respirateur, l’athlète doit battre des records de profondeur ou d’apnée en eau libre, ce qui peut s’avérer dangereux. À part les risques physiques liés à la discipline, il ne faut pas oublier que certains animaux marins peuvent se montrer agressifs et mortels pour l’homme.
Bien entendu, les risques existent également dans le cas la plongée en scaphandre autonome, mais ils sont alors mieux contrôlés. D’abord parce que le plongeur est très équipé, de façon à lui permettre de nager rapidement, de respirer facilement, d’éviter les malaises dus à la pression de l’eau et au stress de la compétition, et de prévenir des personnes à la surface en cas de problème. Après la sortie de l’eau, un suivi est aussi effectué pour s’assurer que le corps n’a pas subi de dégâts. Un plongeur est interdit de voyage en avion dans les 24 heures qui suivent une virée en profondeurs marines, afin d’empêcher la survenue d’un accident de décompression, c’est-à-dire la formation de bulles dans le sang.
Vous savez maintenant tout ce qu’il y a à savoir sur les différences entre les divers types de pongées. Il ne vous reste qu’à vous jeter à l’eau, littéralement !